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Chiens et Villes : Enquête sur les Failles des Politiques Urbaines à Marseille

geopolitoon

À Marseille, les chiens sont les voyageurs sans destination d’une ville qui semble avoir oublié leur place. Tandis que leurs aboiements résonnent dans des ruelles dépourvues d’espaces dédiés, leurs propriétaires se heurtent à un urbanisme qui ne leur laisse que peu de choix. La plupart des parcs leur sont fermés, et les rares alternatives peinent à combler le vide. Pourtant, ces compagnons à quatre pattes ne sont pas qu’une ombre dans le paysage urbain : ils incarnent une part essentielle du lien social, de la propreté et du vivre-ensemble. Cette étude met en lumière une problématique urgente dans une ville en quête de solutions.

Pourquoi Marseille ? Parce que, malgré son potentiel, la ville affiche un retard significatif, se classant 35ᵉ sur 42 parmi les villes étudiées. Cette enquête vise à comprendre les raisons de ce décalage et à proposer des solutions concrètes pour améliorer le quotidien des habitants et de leurs compagnons à quatre pattes.


Sommaire
  1. La Situation Actuelle à Marseille
  2. Accessibilité et Identification des Déserts Canins
  3. Comparaison Nationale : Villes Amies des Chiens en 2024
  4. Que fait la ville ?
  5. Vers un Futur Meilleur : Solutions et Innovations

  1. La Situation Actuelle à Marseille

Répartition des espaces canins existants


Taux de pauvreté par quartier et accès aux équipements canins

L'accès aux équipements canins pourrait aussi être le reflète des disparités socio-économiques entre les quartiers. Pour explorer cette hypothèse, j'ai analysé la relation entre le niveau de vie des habitants de chaque arrondissement et la densité des équipements dédiés aux chiens. Les résultats, bien que nuancés, révèlent des tendances intéressantes, mais également des limites dans les corrélations statistiques.


  1. Définir un seuil d’accessibilité et repérer les déserts canins

Au Québec, la demande croissante pour l’aménagement de parcs canins a conduit plusieurs municipalités à établir des règles d’implantation claires pour garantir un accès équitable à ces infrastructures.


En s’inspirant de ces réglementations, un équipement canin est considéré comme accessible s’il se trouve dans un rayon de 800 mètres à vol d’oiseau de sa zone cible.


Cette distance correspond à un temps de marche estimé :

  • 12 à 18 minutes à un rythme tranquille (4km/h)

  • 10 à 15 minutes à un rythme modéré (5km/h)


Les déserts canins calculés depuis l'épicentre du quartier


Utilisez l'outil ci-dessous, entrez votre adresse, et vérifiez vous-même si vous vous trouvez dans un désert canin en sélectionnant un rayon de 0.8 km ou modifiez le rayon.

Visualisez le résultat :


  1. Comparaison Nationale : Villes Amies des Chiens en 2024

42 villes, plusieurs critères et un classement. Voilà 9 ans que le magazine 30 Millions d’amis publie son baromètre des villes de plus de 100 000 habitants en France où il fait bon vivre avec son chien.

Entre 2023 et 2024, Marseille a perdu 7 places dans ce classement, chutant à la 35ᵉ position. Ce classement met en évidence des lacunes dans les politiques publiques dédiées aux chiens. Examinons la relation entre le score d'infrastructures canines (espaces verts et cani-parcs) et le score globale obtenu dans le classement.












On observe que Marseille dispose d’un bon score pour les cani-parcs, mais un très mauvais score pour les espaces verts comparé aux autres villes. Dans le cluster en haut à gauche, on remarque également d’autres villes présentant une situation similaire mais une meilleure moyenne globale. Qu’est-ce qui justifie alors un score aussi faible dans ce classement ? Pour y répondre, examinons de plus près certains des critères d’évaluation.

Je choisis de comparer Marseille avec Paris et Lyon, les trois plus grandes villes de France. J’ajoute également Nice à l’analyse, car elle présente un nombre similaire de chiens par habitant tout en étant un exemple remarquable en matière d’infrastructures canines, se classant à la 2ᵉ place nationale.


  • Pour Marseille, ces résultats montrent qu’un travail important est nécessaire pour combler le fossé avec la moyenne dans toutes les trois catégories.


  • Ce qui ressort est le manque d’efforts en sensibilisation qui place Marseille en net retrait, laissant un vide éducatif important comparé aux autres grandes villes.



Exploitons les dernières variables du classement à présent.

  • Marseille se positionne au-dessus de la moyenne, et devant Paris et Lyon, en matière d'engagement ce qui montre que cet aspect n'est pas le principal point faible de la ville.

  • La solidarité et la gestion des chats libres représentent d’autres axes importants sur lesquels la ville devrait concentrer ses efforts.

  • Bien que la propreté soit légèrement en dessous de Lyon, son impact sur la qualité de vie en fait un domaine clé à développer.



Marseille vs Nice : Une Comparaison qui Fait Mal

On observe qu'à l'instar de Marseille, tous les quartiers du centre de Nice disposent d'un équipement pour chien situé à moins de 800 mètres à vol d’oiseau.


Les politiques publiques de Nice en faveur des chiens se distinguent par une combinaison d'infrastructures bien réparties, de mesures de sensibilisation efficaces et d'un engagement clair en matière de propreté urbaine. Marseille, en revanche, présente des lacunes dans ces domaines, ce qui se traduit par une moindre accessibilité des équipements pour les chiens, une sensibilisation insuffisante des propriétaires et un manque d'engagement pour la propreté.



  1. Mais que fais la ville ?

A développer par le média partenaire.

Personnes à contacter


La Division "Animal dans la ville" de Marseille : qui est une entité municipale dédiée à la gestion des questions animalières sur l'ensemble du territoire communal.


Christine Juste – Adjointe au Maire de Marseille

  • Compétences : Environnement, propreté, biodiversité, animal en ville.

  • Lien avec les chiens : Responsable des politiques publiques liées aux animaux dans les espaces publics.

  • Travaille probablement sur :

    • Déploiement de cani-parcs et distributeurs de sacs.

    • Propreté des espaces publics (incluant la gestion des déjections canines).

Nassera Benmarnia – Adjointe au Maire

  • Compétences : Espaces verts, parcs et jardins, retour de la nature en ville.

  • Lien avec les chiens : Gestion et aménagement des espaces où les chiens sont autorisés.

  • Travaille probablement sur :

    • Implantation de zones adaptées pour les chiens.

    • Politique d’accès des animaux dans les espaces verts.

Lydia Frentzel – Conseillère municipale déléguée

  • Compétences : Animal en ville.

  • Lien avec les chiens : Gestion globale des problématiques liées aux animaux dans l’espace urbain.

  • Travaille probablement sur :

    • Sensibilisation des citoyens (propriétaires de chiens).

    • Collaboration avec des associations pour la gestion des chiens errants et l’amélioration des infrastructures.

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Pour continuer l'article et fournir des informations précises aux lecteurs, il faudrait obtenir des détails sur les actions spécifiques entreprises, notamment depuis 2023.

  • Les équipements actuels pour les chiens : parcs canins, canisites, distributeurs de sacs, etc.

  • Les projets en cours ou à venir : développement de nouvelles infrastructures, budgets alloués, priorités d’aménagement.

  • Les collaborations entre services : coordination avec d’autres entités (espaces verts, propreté urbaine, etc.) pour améliorer les services dédiés aux chiens.

  • Les initiatives de sensibilisation : campagnes éducatives, actions auprès des citoyens pour promouvoir un comportement responsable.

  • Les problématiques rencontrées : principales demandes des habitants, signalements, ou défis liés à la gestion des animaux en milieu urbain.


  1. Vers un Futur Meilleur : Solutions et Innovations

Face aux lacunes identifiées dans les politiques publiques et les infrastructures dédiées aux chiens, Marseille a une opportunité de se réinventer et de rendre la ville plus agréable pour tous. Voici des pistes concrètes basées sur les observations et comparaisons :

Pour aller vers un futur meilleur, Marseille doit repenser son approche de l’aménagement urbain. En combinant toutes ces propositions, la ville pourrait non seulement améliorer sa position dans les classements, mais surtout offrir un cadre de vie plus harmonieux à tous ses habitants, qu’ils marchent sur deux jambes ou quatre pattes.

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